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Tes bras me désolent, ils ont semé d’autres que moi. Pauvre de moi, tant serré… Rien ne me console, même pas tes lèvres tendres et usées que je croyais les yeux fermés. Y’a-t-il un seul endroit sur ta peau, dans tes bras qui n’a connu jamais, jamais d’autres que moi. Pour enfin me poser, y’a-t-il un seul endroit sur ta peau, dans tes bras qui n’a connu jamais, jamais d’autres que moi. Tes yeux ont souffert, ils en ont vu d’autres avant moi. Pauvre de toi, t’es cerné. J’aurais voulu être pour toi le goût des premières fois et faire de toi mon objet.

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